Il y a quelques années encore chaque quartier avait sa boulangerie, son tabac journaux, son épicerie et sa pharmacie.
Les épiceries ont pour la plupart disparues, les tabacs ont de plus en plus de mal à s’en sortir et les boulangeries et pharmacies de quartier tentent à disparaître.
Pourtant elles sont le ciment des quartiers et ont un rôle qui n’est pas uniquement celui d’un business, c’est aussi un lieu de rencontre où le pharmacien connaît ses malades.
A mi-chemin entre le patient et le médecin, il peut parfois par ses simples conseils éviter une visite chez le médecin, et il connaîtra également les antécédents de chacun pouvant éventuellement conseiller ses clients sur les prescriptions médicamenteuse de chacun.
Quoi qu’on en dise, dans ces temps où l’on cherche à tous prix à faire des économies de santé, le pharmacien de quartier se présente en quelque sorte comme un filtre. Il connaît sa clientèle, connait les maux dont souffre chaque personne et joue souvent un rôle de conseil.
Conseil également sur les médicaments génériques si chers à la sécurité sociale pour réduire les coûts de santé. Il saura rassurer sa clientèle et notamment les personnes âgées sur leur utilisation et leurs caractéristiques.
Et puis il y a un rôle plus humain, que joue le pharmacien, il est à l’écoute de ses clients, et ne pas se sentir écoutées est un mal dont souffrent beaucoup de personnes notamment les personnes âgées.
Enfin quand j’étais petit et que nous allions ramasser des champignons en forêt nous passions toujours au retour par la pharmacie pour que le pharmacien jette un oeil à notre cueillette et nous rassure sur sa comestibilité. Pas sûr que les pharmacies dans les centres commerciaux en prennent le temps maintenant.
Incontestablement la pharmacie de quartier a un rôle social à jouer, presqu’un rôle de service public et on devrait tout faire pour encourager et inciter les pharmaciens à en ouvrir de nouvelles.